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Le ciel sourit !

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Bonne Nouvelle pour aujourd’hui !

« Benoît XVI a réussi sa sortie, mais va-t-il réussir sa démission ? » titrait Jean-Marie Guénois sur le Religioblog du Figaro du 2 mars dernier. J’ai été très intéressée par son analyse du geste de renonciation de la charge papale de Benoît XVI. En effet, M. Guénois déchiffre un message d’une grande simplicité biblique dans le geste de Benoît XVI, mais aussi un message d’un enjeu primordial. Les cardinaux l’auront-ils capté ? Je vous invite à lire l’article de JM Guénois puisque je m’appuie sur sa compréhension du message laissé par Benoît XVI quant à l’effacement devant la fonction, la nature et l’unité interne de l’Eglise.

Depuis un mois, nous avons assisté à l’élection du pape suivant - François - et à ses premiers pas. Il se choisit un nom nouveau : aucun pape ne s’était encore mis sous le patronage de François d’Assise. Est-ce une garantie suffisante quant à ce qu’augure son pontificat en termes de simplicité, pauvreté et radicalité évangélique ? Des gestes et des paroles confortent cette ligne : l’adoption d’une tenue vestimentaire simple, une première homélie improvisée et pleine de feu et non le texte préparé par ses services du Vatican, le choix d’habiter à la Maison Sainte Marthe et non la suite pontificale, le lavement des pieds du Jeudi Saint à des jeunes, garçons et filles, chrétiens et musulmans, d’une prison de Rome… Certes, nous percevons en lui une grande liberté de gestes et de paroles. Ni intégriste, ni progressiste, François semble tracer la voie en profondeur et en universalité.
Religieux à la foi profondément évangélique et enracinée dans son humanité, François appelle à la paix, au respect de la création dont nous avons la responsabilité, à la défense de la famille, au respect de chacun et s’inquiète de toute personne souffrante, menacée par des attentats ou retenue en otage… Il exhorte tous les chrétiens à un engagement quotidien de leur foi, de leur espérance et de la charité évangélique. Jusqu’ici, toutes ses homélies et ses discours sont audibles par tous : chacun peut se sentir concerné par sa parole ; peut-être est-ce là le début de l’unité, pouvoir entendre ensemble une même voix et s’y rallier ?

L’Eglise célèbre la Pâque de son Maître et Seigneur qui s’est fait le Serviteur de tous. Jésus le Nazaréen, crucifié sous Ponce Pilate, est Vivant aujourd’hui au milieu de nous ! Ressuscité des morts, nous croyons qu’il continue à rassembler tous les hommes de bonne volonté dans la construction d’un monde plus juste et plus fraternel. La situation du monde nous empêche de bercer dans l’angélisme : le monde est en feu ! Les hommes sont en manque de paix, d’unité, de justice, de concorde… c’est bien pour cela qu’à l’instar d’un François d’Assise, notre pape François insiste tant sur ses vœux de paix : la paix ne viendra que si nous nous engageons à mettre la paix là où il y a la guerre.

Alors, comme beaucoup, je reçois notre nouveau pape comme un signe réel et fort de la présence du Vivant en notre monde. D’autres signes pourraient être pointés. Chacun d’entre nous pourrait s’y exercer, d’ailleurs. Je vais juste en signaler un autre.

Jeudi dernier, un projet de loi était déposé à l’Assemblée Nationale concernant l’autorisation de principe de recherche sur l’embryon. Cette question avait été abordée lors de la révision de la loi de bioéthique il y a deux ans. Pourtant, faisant l’objet de l’une des fameuses promesses du président Hollande, la majorité actuelle tenant à transformer l’interdiction de principe en autorisation de principe et cela le plus discrètement possible. Le projet de loi était passé au sénat en catimini en décembre dernier… Une grande mobilisation d’onze de nos députés, soutenus par de nombreux citoyens ont obtenu l’échec du projet. Nous gardons, pour le moment, la protection du plus vulnérable des êtres humains, du plus vulnérable de chacun d’entre nous, celui que nous avons tous été avant de devenir enfant, adolescent puis adulte ! Là encore, la Vie l’a emporté sur la mort. Le combat n’est pas complètement gagné, mais cette bataille-ci, de jeudi dernier l’a été.
Qu’il soit chrétien ou non, tout homme de bonne volonté peut reconnaître le don de la vie qui le dépasse et décider de protéger cette vie, aussi fragile soit-elle. Nous sommes faits pour la vie ; pouvons-nous accueillir cette bonne nouvelle pour nous et ceux qui nous entourent, aujourd’hui et chaque jour ? Unissons nos efforts pour que la Vie gagne du terrain et qu’ainsi, chacun puisse vivre, grandir et s’épanouir dans un monde plus juste et plus fraternel.

Sr Florence, csj St Martin Belle Roche Le 1er avril 2013

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