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Un avant, un pendant, un après...

Sr Moniek Van de Cauter

Il y avait un avant, un pendant, un après...

Un avant... l’accueil... nous avons préparé un logement, un minimum mais proprement. Quelques sœurs ont participé aux réunions préparatoires avec les organisateurs. C’était une occasion de rencontrer d’autres personnes. J’ai vu quelques sœurs très épanouies ces jours là. La préparation du dîner du Nouvel An nous a toutes réunies. Il y avait largement !

Un pendant... L’arrivée des jeunes à la communauté était plus espacée que prévu. Tout allait mieux qu’on ne pensait. Une exception : les bagages d’une jeune russe n’avaient pas suivi !
Chez les bénévoles, premières arrivées, il y avait un désir de prier avec nous mais elles étaient très prises par leur engagement envers les frères de Taizé. Elles ont apprécié le silence dans la maison les premiers jours. Avec chacun des jeunes, un dialogue était possible grâce aux traducteurs. La langue anglaise nous a bien aidé.

J’avais le service matinal pour le café et le thé. Par cet humble service je me sentais très en communion avec ce qui se vivait dans les paroisses.
C’était les sœurs les plus jeunes qui assuraient la présence du soir jusque 2h du matin s’il fallait. Sœur Thérèse les aidait. Elle a l’expérience en étant des années avec des étudiantes au foyer. J’ai participé activement à peu de choses. Il fallait aussi assurer l’accueil. Les GSM ont été utiles.

Nous avons opté d’aller à notre église paroissiale Saint Boniface pour la prière du matin. Je m’y suis sentie bien. Je me suis réjouie que quelques sœurs aient pu participer aux partages.

Le réveillon de Nouvel An a commencé en prière, après c’était la fête des peuples. Nos deux sœurs vietnamiennes ont chanté. D’autres ont dansé. Au dîner du 1er janvier, la fête a continué. Klari a joué du violon, une jeune a joué du piano...

Un après... Après, je me suis sentie comme quelqu’un qui sort d’une retraite, pas à cause du silence mais peut-être grâce à l’intensité de prière avec d’autres peuples. J’étais profondément heureuse. Il y avait entre nous quelque chose du Royaume de Dieu. L’Esprit Saint a réuni ces jeunes entre eux et avec nous, moins jeunes.
Notre curé a repris sa vitalité. On a vu se nouer des relations amicales.
C’est un "happy end".
Je pense aussi que plusieurs d’entre nous ont pensé à l’importance d’entretenir leur connaissance de la langue anglaise. Une suggestion : parfois après le repas, quelques minutes, parler et rire en anglais ! Sr Lutgard a sauvé des assimils avant le déménagement de Waregem...

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