Porter du fruit
 
 

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1er octobre:

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
et de la Sainte Face

 

 

 

 

 

 

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Ps 138, 13-14: « C’est toi qui as créé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère, Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis : Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait. »

Toute l’existence de Thérèse Martin, comme une voie droite et rapide, de son entrée au Carmel à 15 ans à son entrée dans la Vie à 24 ans, chante ce psaume au Créateur. Aimée, Thérèse l’a été mais très vite elle fait l’expérience de la séparation, de la souffrance, de la mort. Celle précoce de sa mère, départ de sa sœur Pauline au Carmel, maladie grave de l’enfance dont elle sort fragilisée. Thérèse, derrière son style suranné et sa limpidité enfantine, est une femme ardente, « exagérée » comme elle-même l’écrit, qui vit jusqu’à l’extrême l’infini de ses désirs.

« A l’oraison, mes désirs me faisaient souffrir un véritable martyre. »
Lettre à Sr Marie du Sacré Cœur, 8 septembre 1896.

Cette jeune carmélite ne veut rien d’autre que la sainteté. La révolution copernicienne qui va s’opérer en elle est non pas d’y parvenir mais de la recevoir de Dieu, le Seul Saint.

« Je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma sainteté. »

Or ce que le Seigneur va lui donner à vivre, c’est l’amour de Dieu pour l’humanité pécheresse : là est la sainteté de Dieu et c’est de cette sainteté qu’elle va vivre. La vie de Thérèse est une course de géant où le plus fragile de l’humain, tombé en Dieu, brûle de l’amour de Dieu et tressaille dans l’Esprit. Ce grand feu éclaire aujourd’hui nos existences laborieuses et nous fait entrer dans la louange du Fils vers le Père.

Sr Marie-Hélène Gérault , communauté Isfya, Israël, 1er octobre 2014

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