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Marc 5,21-43 " Talithaqoum. "

Deux femmes : la première sans doute avancée en âge, la seconde, une enfant de douze ans, à l’aube de sa vie de femme. Dans la société de l’époque, ces deux êtres ne devaient pas retenir une grande attention.
Au centre se tient Jésus écrasé par la foule. Le Seigneur passe. Il est soudain imploré par ce père aimant, Jaïre, qui ne revendique pas sa condition de chef de synagogue et se jette aux pieds de Jésus : « Ma petite fille est près de mourir ; viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Mc 4,23 « Jésus, source de salut et de vie » ; ce cri exprime toute l’espérance d’un homme de foi dans sa rencontre avec Jésus. La Vie est convoquée en personne pour ramener à elle l’enfant endormie dans le sommeil de la mort.

Sur son passage, la Vie ne laisse pas indifférent. Une femme malade depuis douze ans veut toucher Jésus, non pas sa personne car elle se sait impure, infréquentable, intouchable, mais ne serait-ce que la frange du manteau… La Vie est touchée : la foi de cette femme attire Jésus et lui se retourne vers elle : « Qui a touché mes vêtements ? » La foi se vit à visage découvert et Jésus lui donne un visage.

La Vie ne s’arrête pas en chemin. Elle se penche au chevet de celle qui dort. Sommeil de la mort qui n’effraie pas la Vie. « Talithaqoum. » Eveillée et debout, l’enfant devenue femme vivante est redonnée aux siens. Les trois disciples tellement lents à croire sont présents. Ils ne comprendront que plus tard que Jésus est passé parmi les siens et qu’en Lui était la Vie.

« Car la vie s’est manifestée, et nous avons vu et nous rendons témoignage et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était tournée vers le Père et s’est manifestée. » 1 Jn 1,2

Sr Marie-Hélène Gérault , communauté Isfiya, Israël, 3 février 2015

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