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  © Mausolée de Galla Placidia, Ravenne

Matthieu 9,14-17

« Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? »

Il y a des deuils qui ne sont que les pas qui nous mènent aux Noces de l’Agneau, et des deuils que nous créons par nos peurs : peur de l’autre, de l’inconnu, de l’échec et du réel ; peur de la vie… Nous avons peur, et c’est pourquoi nous sommes presque constamment en deuil ! Nous ne savons pas vivre la noce éternelle, l’héritage que le Christ nous a laissé par sa mort et sa résurrection.

Il s’agit dans ce texte d’avoir un regard capable de voir l’Epoux au milieu de la nuit : la nuit du monde, la nuit de nos péchés, de nos fragilités, de nos disputes, de nos failles et de nos maladresses…

Tout est déjà habillé par la blancheur du sang de l’Agneau. Rien ne peut désormais résister à sa force aimante, donnée pour tous, dans tous les lieux et tous les temps.

S’il y a un texte qui fait écho au nôtre, qui le dit autrement, c’est celui de l’hymne à la charité de Saint Paul dans Romains 8 : « j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. »

Sr Ghada , communauté de Paris, samedi 4 juillet 2015

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