>>> Formation > Vocation au Carmel Saint Joseph > Témoignage Sr Anne-José Bléhaut

Sr AnneSr Anne-José Bléhaut
Lattaquié - Syrie

Des signes de la vocation de Carmélite de Saint Joseph, à travers le récit de Sr Anne-José Bléhaut

  • Marcher selon l’Evangile sur le chemin ouvert par sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix, sainte Thérèse de Lisieux… et bien d’autres au Carmel.
  • Demeurer devant le Christ dans la prière (l’oraison quotidienne à la manière carmélitaine), découvrir son Visage et celui de toute humanité dans la méditation de la Parole de Dieu (Lectio Divina).
  • Désirer la Beauté du Christ Jésus, le Sauveur. Chercher et trouver en lui la liberté.
  • Goûter la joie de la pauvreté, vivre d’espérance
  • Avoir faim et soif de Jésus, l’infini de Dieu reposant en nos mains, pain rompu pour les communions de la vie.
  • S’ouvrir au plus large, consentir à l’inattendu. Se vouloir disponible pour accueillir ce qui vient, savoir quitter, "sans appui et pourtant appuyée…".

"C’est bien Jésus qui m’a conduite, me conduit et me conduira. C’est lui qui m’ouvre au monde et unifie ma vie, c’est lui qui est la source de ma vocation. C’est lui qui me conduit vers le Père, dans l’Esprit d’amour. Jésus, je l’ai d’abord rencontré à travers deux figures de saints : Thérèse de Jésus (d’Avila) et François d’Assise. Deux chemins de pauvreté et deux chemins d’espérance. Aujourd’hui, les deux Thérèse et Jean de la Croix m’invitent à "demeurer" devant lui dans la prière, en une attention amoureuse, une écoute silencieuse où se conjuguent impatience et attente. A "demeurer" aussi devant lui dans l’action, au service de la vie des plus petits, en vigilance et pauvreté, dans l’élan de l’espérance. Accueillir celui qui se tient à la porte : je crois que tout est là. Jésus, c’est aussi pour moi l’Emmanuel dans le frère et la sœur à écouter, dans la joie et la simplicité. Mais Jésus, c’est surtout l’Eucharistie qui nous rassemble quotidiennement en communauté. C’est tellement inouï, l’infini de Dieu reposant dans nos mains sous d’aussi simples apparences ! En suis-je vraiment consciente ? Ce qui revient chaque jour, c’est toujours redoutable. J’essaie de vivre cela pauvrement, de me laisser renouveler, ouvrir à ce plus large dont la communauté est le signe. Comment vivre cette communion universelle, se disposer à cette union d’amour, se rendre toute disponible aux appels de l’Esprit et au don sans retour de soi vers les autres, perméable à leurs soifs et à leurs appels…? Comment, sinon en implorant la ressemblance, ressemblance de Celui qui s’est fait, par amour, à notre ressemblance… ? Dire et redire, avec Thérèse de Lisieux : "Fais que je te ressemble, Jésus !" Seul l’amour fait la ressemblance."

© Copyright Carmélites de Saint Joseph - Contactez-nous