Jean 16, 29-33

© Focolari Esprit Saint

Les disciples semblent enfin soulagés de proclamer qu’ils croient. Leur acte de foi surgit parce que Jésus a tenu des propos clairs et compréhensifs.

Ils comprennent et en même temps, ils ne comprennent rien !! C’est là que se trouve le mystère qui ne cesse d’être révélé. Et ils sont à la veille de vivre une autre étape importante pour la foi : celle de la souffrance, de la lâcheté, de l’abandon de leur ami Jésus.

Jésus est lucide sur notre fragilité, il l’a comprise, et il en prend soin. Il sait notre désir de croire et notre incapacité à tenir seul debout. C’est pourquoi, il désire tant nous donner son Esprit Saint. C’est l’Esprit qui donnera la paix aux disciples après la Passion-Résurrection. C’est l’Esprit qui nous donne sa Paix dans nos épreuves, nos souffrances. Appelons-le, désirons-le !!

Un commentaire

  1. JE VOUS AI PARLÉ AINSI, AFIN QU’EN MOI VOUS AYEZ LA PAIX. DANS LE MONDE, VOUS AVEZ À SOUFFRIR, MAIS COURAGE ! MOI, JE SUIS VAINQUEUR DU MONDE (Jn 16, 29-33). Le chemin que DIEU nous propose est un chemin de Salut. Or, le parcours de ce chemin est fait d’épreuves, d’embûches, de difficultés. Et Lui-même en a fait l’expérience. Pour avoir part à la résurrection, IL a dû affronter le chemin de la passion et de la mort. Ainsi, celui qui s’engage à la suite du CHRIST, fera toujours face à deux réalités : la réalité du Salut et de la paix, et celle de l’épreuve et de la souffrance. Mais, ce n’est que, quand il intègre la souffrance comme chemin de Salut, que l’Homme parvient à l’assumer et à la vivre dans l’espérance. Nous souffrons avec CELUI qui a souffert, pour avoir part avec LUI dans sa gloire et nous réjouir avec LUI de sa victoire sur le monde. Vaincre le monde, c’est aussi se vaincre soi-même, surmonter nos inclinations à la paresse, au découragement, à la suffisance et à l’illusion d’un monde sans souffrance. Dès lors, suivre le CHRIST c’est vaincre le monde. La peur ou le désespoir peuvent nous envahir, quand nous n’avons pas le contrôle sur les évènements autour de nous. Or, la peur tout comme le désespoir, ne doivent pas être des obstacles à notre progrès et à notre épanouissement. La nuit n’est pas éternelle, la domination non plus, le mal ne règne pas pour toujours. Et quand vient le temps de se relever et d’avancer, l’Homme doit être capable de professer sa foi, d’agir selon l’Esprit divin. Car, chacun de nous est habité par cet Esprit, en plus d’être une présence bénéfique et unique de l’amour de DIEU dans le monde. Et cette présence auprès des autres ne peut porter du fruit que si nous parvenons à diffuser autour de nous l’amour de DIEU versé en nos cœurs. Bon début de semaine de méditation et de travail
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

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