Luc 12,35-38

« Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées »…être en tenue de travail, les reins ceints…. rien d’autre que de vivre au quotidien , dans l’ordinaire des jours la durée et l’attente pour visite de l’inattendu., de l’inconnu !

Les reins ceints est la tenue privilégiée de celui qui écoute la Parole de Dieu, de celui qui est prêt pour le passage du Seigneur au comme au jour de la sortie d’Egypte.

Le disciple est donc celui qui est prêt à attendre, même au delà de minuit! Il est comme sur le qui vive, l’oreille aux aguets dans l’attitude du guetteur.

Restez en tenue de service, soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte » n’est pas de faire plein de choses, rendre plein de services mais d’être tourné vers le maître, de l’attendre, d’être avec lui, tourné vers lui, lorsqu’il est loin de nous…

Souvent le mot service évoque pour nous le fait de faire des choses, … Nous rendons le service le plus parfaitement possible puis nous partons, laissant l’autre libre, servi, respecté mais seul aussi. ! Marie à la visite de l’Ange et à sa demande répondra « je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole »… Le service pour Marie, c’est d’abord : être avec la personne, lui être disponible, vivre en relation profonde avec elle, faire acte de fidélité…

«  quand il arrivera » que se  passera t il ? Mystérieusement les rôles s’inverseront : c’est le Maître , qui les reins ceints, les servira chacun à leur tour ».

«  et frappera à la porte.. » n’est-il pas curieux que le Maître doive frapper à la porte si les serviteurs sont là ,prêts à ouvrir ?

La venue du Christ se fera toujours discrète , il ne forcera pas la porte comme le voleur , il ne pénétrera chez nous que lorsque nous seront prêts à ouvrir notre cœur à sa venue… alors «  heureux serons-nous » lorsque retentira cette parole «  je ne vous appelle plus serviteurs mais amis » et c’est les reins ceints du tablier de service que lui-même viendra au pieds de chacun «  à son tour » pour le service de l’amour.

«  heureux celui que le Maître à son retour trouvera en train de veiller »

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