Luc 20,27-40

La résurrection ne reprend pas la vie d’ici-bas, mais elle est cette traversée où Dieu nous transfigure à son image et à sa ressemblance. C’est notre Espérance, car Dieu est le Dieu des Vivants et non des morts. Chacun vivra pour Lui (v38).

Alors, il n’y a pas d’interrogation à avoir pour connaître de qui sera la femme ou le mari d’un tel ou d’une telle ; Mais de croire tout simplement que nous sommes chacun appelé à être digne de ce monde et de la résurrection.

Notre foi nous projette au-delà de ces questions, elle nous offre un horizon où Dieu se donne à chacun dans cette Espérance folle des croyants de le voir face à face, cœur à cœur.

Un commentaire

  1. CEUX QUI ONT ÉTÉ JUGÉS DIGNES D’AVOIR PART AU MONDE À VENIR ET À LA RESURRECTION D’ENTRE LES MORTS … SONT SEMBLABLES AUX ANGES, ILS SONT ENFANTS DE DIEU ET ENFANTS DE LA RÉSURRECTION (Lc 20, 27-40). Avoir été jugé digne d’un mérite, d’une récompense ou encore d’un privilège, c’est avoir eu à affronter et surmonter bien des épreuves, sans jamais se décourager. La promesse de la résurrection, c’est-à-dire d’une vie après la vie, nous dispose à travailler sur notre façon d’être et de faire ; car cette promesse est le signe que la vie ne s’arrête pas ici-bas ; elle est aussi le signe que la souffrance, le malheur ou encore la mort ne sont pas des fatalités scellées pour toujours. Bien au contraire, la vie se prolonge, en devenant toujours plus radieuse. Plus elle s’éprouve en surmontant les épreuves, plus aussi la vie rayonne et s’éclaire. Et c’est ce plein rayonnement ultime, c’est-à-dire cette plénitude de vie, qui motive l’Homme à s’améliorer chaque jour. La résurrection nous place dans une dynamique de la vie, où l’Homme est sans cesse éprouvé et où tout est transformé : les relations humaines, le rapport à DIEU et même la transformation de soi ; car ceux qui ressuscitent sont désormais semblables aux anges, fils de la Lumière, enfants de la résurrection. La résurrection est le passage ou encore la traversée où DIEU nous transfigure à son image et à sa ressemblance. Mais, la vie terrestre peut revêtir le caractère de cette préfiguration divine, si et seulement si l’Homme s’attelle à prendre soin de soi, de son cœur, de son âme, de ses relations et de son rapport avec DIEU ; si et seulement si la règle divine devient notre pain quotidien, dans la pratique du Bien, de la Justice et le sens de l’Amour vrai. Le mystère de la résurrection donne ainsi tout son sens à notre foi, qui nous projette au-delà de la simple vie présente, où la tentation serait de vivre sans horizon, sans futur, sans projet de Salut. Le mystère de la résurrection nous place ainsi face à deux mondes : le monde où la vie, dans sa délicatesse, sa fragilité et sa limite, est en perpétuelle transformation et maturation, et le monde où cette vie a atteint sa plénitude. Entre les deux mondes, l’Homme croît, devient plus mature et se perfectionne, ayant toujours DIEU comme horizon, JÉSUS CHRIST comme modèle et point de référence, et le SAINT ESPRIT comme Guide, avocat et défenseur. Bon week-end de méditation et de repos
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

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