Matthieu 12, 14-21

La violence monte et Jésus choisit de se retirer.
Jésus ne reste pas dans une relation déjà vérolée par la violence, la malveillance et la haine.
Matthieu note qu’il ne part pas s’isoler, seul, loin des violents, des calculateurs mais que « beaucoup le suivent » et donc adhèrent à cette rupture.

« Vous n’aurez pas ma haine » affirma Antoine Leiris, journaliste, lorsqu’il perdit son épouse lors des attentats du Bataclan. Il a pris distance de ce qui aurait pu lui nuire, intérieurement. La haine ravage en premier l’humanité de celui qui la porte. Beaucoup se retirent avant que la haine dévastatrice ne prenne le dessus.
« Le mal est à ta porte, mais tu peux le dominer » nous dit le Livre de la Genèse.
Une des sagesses de la communication non violente est de quitter, partir, mettre une distance de rupture lorsque l’on perçoit que la violence monte et va vers la mort relationnelle.
Jésus se retire et nous entraîne avec lui dans une quête paisible, qui ne fait pas beaucoup de bruits, qui ne fait pas la une des journaux, qui pourrait paraître lâche mais qui profondément, prend soin de cette faible flamme d’espérance qu’il fait grandir en chacun de nous.

Un commentaire

  1. Bonjour Marie, bravo et merci pour tes commentaires qui me touchent particulièrement, ils sont ancrés dans la Bible et dans la vie de tous les jours, c’est pour ça que je m’y retrouve je crois.
    J’aime beaucoup aussi ce genre d’illustration 🙂
    Myriam

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