Jean 10, 1-10

Je suis la porte .

Lorsque nous regardons une porte, nous pouvons longuement méditer sur sa fonction.
Une porte fermée peut apporter la sécurité et la protection mais en même temps elle est exclusive. Elle nous dit la fermeture sur soi. La non-communication avec l’autre..
Une porte grande ouverte au contraire est une invitation à circuler, à communiquer, à pénétrer dans une intimité. Une porte ouverte est une porte d’entrée et de sortie. Elle a un petit air de liberté.
Une porte entr’ouverte nous révèle un certain mystère. Elle nous invite à découvrir, à entrer sur la pointe des pieds. Elle est une invitation à communiquer mais à pas feutrés non avec de gros sabots !
Aujourd’hui , dans ce passage de l’Evangile chez saint Jean , Jésus se désigne comme la Porte. Je suis la porte, de même qu’il avait dit un jour, je suis le chemin , la vérité, la vie.
Nous avons comme trois portes. La porte de la bergerie. Une porte exclusive. Elle est nommée.
La porte des brebis , invite à la liberté . Les brebis n’ont pas peur du danger. Elles écoutent la voix de leur Maître. Elles peuvent aller et venir à l’écoute de la voix qui les appelle chacune par leur nom.
Et puis Jésus se nomme lui même la porte. Celle qui apporte le salut, la vie en abondance.

Un commentaire

  1. CELUI QUI ENTRE PAR LA PORTE, C’EST LE PASTEUR, LE BERGER DES BREBIS … LES BREBIS ÉCOUTENT SA VOIX … IL LES APPELLE CHACUNE PAR SON NOM … IL MARCHE À LEUR TÊTE (Jn 10, 1-10). Si l’Homme est limité dans son action à cause de sa finitude, la grâce de DIEU lui permet de surmonter ses limites. Or, pour y avoir accès, il faut passer par la porte. En effet, en JÉSUS DIEU fait Homme, l’Homme entre dans l’intimité de la divinité. En JÉSUS DIEU fait Homme, l’Homme a désormais un guide, un Pasteur, une boussole, un point de référence. JÉSUS est la porte ouverte sur l’avenir, une porte qui s’ouvre à l’étranger, au réfugié, au pauvre comme au riche, à la personne handicapée comme à celle qui jouit de toutes ses facultés. Cette porte est également ouverte à l’inconnu, à la brebis égarée et à tous ceux et celles qui sont en quête de sens pour leur vie. C’est donc une porte grande ouverte sur la tendresse de DIEU et sur sa Miséricorde. Elle diffère des autres portes qui conduisent à la perdition et qui malheureusement, abondent autour de nous, avec des propositions aux allures bienfaisantes. DIEU nourrit le corps et l’âme, IL enrichit l’esprit et la matière ; IL est le berger qui garantit la plénitude de vie et non le mercenaire qui vient pour voler notre dignité et notre joie de vivre. Chaque porte qui ne nous garantit pas ce réel Salut doit être fermée ; chaque chemin qui nous ferme sur nous-mêmes, en miroitant un bonheur sans fondement profond, doit être abandonné. Car, le Salut offert par le Berger passe aussi par un réel engagement de la brebis, puisqu’elle doit écouter la voix du guide, se laisser façonner par DIEU, s’efforcer d’entrer par la porte étroite de la justice, de la vérité, de la charité et de l’amour. Et ce n’est que de cette façon que nous répondons à l’appel que DIEU nous adresse. Bon début de semaine de méditation et de travail
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

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