Marc 10, 13-16

«Laisser l’enfant venir à lui »
Accueillir le  royaume de Dieu comme un enfant ?  Qu’est-ce que cela veut dire ?
Accueillir le royaume comme on accueille un enfant ? L’accueillir comme un enfant l’accueille
«  Le Royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux. »
Jésus ne dit pas que le royaume de Dieu  est aux enfants mais à ceux qui sont  « comme eux »  qui ont leur qualité d’accueil et leur franchise, des tout petits, qui ne savent rien et sont dans le besoin, confiants en Celui qui les laisse venir à lui.
Si  Dieu vient à nous en naissant à notre humanité, Jésus semble dire que nous ne pouvons le recevoir qu’ainsi, tel qu’il vient à nous comme un enfant. Il ouvre grand ses bras à tous les petits, à tous les enfants perdus de ce monde. Jésus exulte de joie quand le Père se révèle à eux. (Lc 10, 21)) Ils sont la joie de Dieu : « Jésus  les ayant pris dans ses bras,  les bénissait en leur imposant les mains  »
« Laissez les enfants venir à moi : laisser l’enfant qui est en vous venir à moi car le royaume de Dieu est à lui. »
« L’amour de la vérité est une sorte d’enfance perpétuelle, fraîche et délicieuse. Ses mystères les plus hauts, le Seigneur les révèle aux enfants et les tient cachés à ceux qui passent pour les sages de ce monde. » (Jean XXIII Journal de l’âme p 387)

2 commentaires

  1. QU’AS-TU À REGARDER LA PAILLE DANS L’ŒIL DE TON FRÈRE, ALORS QUE LA POUTRE QUI EST DANS TON ŒIL À TOI, TU NE LA REMARQUES PAS ?… HYPOCRITE ! ENLÈVE D’ABORD LA POUTRE DE TON ŒIL ; ALORS TU VERRAS CLAIR POUR ENLEVER LA PAILLE QUI EST DANS L’ŒIL DE TON FRÈRE (Lc 6, 39-45). On ne donne que ce qu’on a, c’est-à-dire ce qu’on a pu acquérir, développer ou produire soi-même, avec le temps, à la suite de nombreuses expériences, par la foi, l’éducation, la culture. C’est cela même le geste de la charité. La charité bien ordonnée commence par soi-même, si et seulement si cette charité consiste en une correction de ses propres défauts, une purification de nos intentions et une recherche de paix et de sérénité intérieure. Car, ce n’est que du cœur de l’homme bon qu’on peut espérer le bien et tirer un bon trésor. Ce n’est qu’à partir d’un cœur bon et charitable qu’on peut attendre une meilleure charité. Ainsi, pour être charitable, il faut déjà commencer à travailler sur nous-mêmes, enlever la poutre qui est dans notre œil, déraciner le mal qui ronge notre cœur, purifier nos lèvres des paroles qui enveniment notre langage, discipliner nos sens à écouter et à sentir ce qui est bien, positif et qui contribue à notre croissance. Et si nous voulons vraiment aimer les autres, nous devons commencer par nous aimer nous-mêmes, être sincères et claires avec nous-mêmes, auquel cas, nos blessures non guéries ou nos expériences douloureuses du passé non assez assumées et surmontées risquent de remonter à chaque fois en surface, et devenir un poids pour ceux que nous prétendons aimer et vers qui nous voulons être charitables. Enlever d’abord la poutre qui est dans son propre œil est donc le début d’une conversion sérieuse, pour fonder aussi des relations plus saines. Car, quelques fois, nos douleurs s’avèrent plus graves que celles que nous croyons voir chez les autres ; d’où l’image de la paille et de la poutre dont parle JÉSUS. Mais, DIEU invite à bâtir des relations saines, en dehors de toute hypocrisie, où chacun, reconnaissant sa fragilité et sa faiblesse, travaille à la surmonter. Et ce n’est que quand nous sommes en mesure d’affronter nos peurs et nos craintes, que nous serons aussi capables d’aider les autres à affronter les leurs. Le courage, la foi et l’espérance se contaminent, dans la mesure où ils sont vécus d’abord en toute sérénité par soi-même. Telle est la meilleure école du témoignage de vie, non pas seulement en paroles, mais aussi à partir de sa propre expérience et de sa propre vie. Bon dimanche de méditation et de repos
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

  2. LAISSEZ LES ENFANTS VENIR À MOI, NE LES EMPÊCHEZ PAS, CAR LE ROYAUME DE DIEU EST À CEUX QUI LEUR RESSEMBLENT… IL LES EMBRASSAIT ET LES BÉNISSAIT EN LEUR IMPOSANT LES MAINS (Mc 10, 13-16). Ceux que l’Homme tend à négliger, à rejeter ou à repousser, ce sont ceux-là même que DIEU accueille avec joie et qu’IL accorde de l’importance. Très souvent, nous allons vers les autres par intérêt, dans un but précis, à la quête de quelque avantage. Nos rapports s’établissent en termes de calcul, de gain. Et celui qui ne nous apporte rien mérite très peu notre considération et notre attention. Ce qui n’est pas le cas pour DIEU, qui voit en tout homme une âme à sauver, un esprit à guérir, un cœur à consoler, un être dont il faut en prendre soin et qui a besoin d’amour. Dans un monde où les enfants sont peu considérés, cette couche vulnérable, fragile et innocente doit nous interroger, non pas seulement sur notre rapport avec eux, mais aussi sur la rigidité de notre cœur et sa tendance à vieillir dans le mal. Mais, DIEU nous rappelle l’importance de demeurer et de ressembler aux enfants. Car, l’enfant en nous demeure dans un état de devenir, toujours ouvert à l’écoute, à la croissance et au changement. Flexible et plus aisé à modeler, le cœur de l’enfant sait s’ouvrir à la nouveauté proposée par ceux qui lui veulent du bien. L’enfant en nous peut sentir la perfection et la stabilité de l’éternité ; et cette sensation ordonne son sens de l’obéissance et de sa joie de vivre. Il faut de peu, pour rendre un enfant heureux ; car le plus important, c’est l’amour parental et familial qu’il reçoit. Et si nos cœurs doivent devenir cœurs d’enfants, il faut entrer dans la logique de la conversion ; savoir vivre sobre et du peu à notre disposition, mais aussi, se rendre disponible pour notre transformation intérieure, afin de recevoir amour, grâces et bénédictions, de la part du SEIGNEUR. Bon week-end de méditation et de repos
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

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