Thérèse guide nous sur le chemin de l’amitié
avec le Christ !
A St Guilhem-le-désert, durant le pont du 11 novembre, une partie de la famille du Carmel, à travers ses plus jeunes membres, s’est retrouvée pour un temps de session : « Thérèse guide nous sur le chemin de l’amitié avec le Christ ! » En voici quelques échos :
« J’ai pris conscience que la fraternité et l’amitié sont deux réalités différentes mais inséparables. J’ai été touchée par l’attitude de Thérèse pendant les premières années de sa vie religieuse. Son désir de Dieu lui donne de réaliser son incohérence dans son comportement. Hors ne peut prendre conscience que celui qui est habité. Nous n’avons jamais fini de désirer, de chercher. Nous avons vécu entre nous, cette fraternité-Amitié décrite par Thérèse, durant ce week-end.
C’est la première fois que je rencontre la famille du Carmel en France. Nous avons vécu un partage fraternel dans l’attention à l’autre. J’ai été touché que le commerce d’amitié décrit par Thérèse nous conduise au service (l’oubli de soi). La grande humanité de Thérèse, son témoignage sont un appel à la persévérance et à l’abandon à Dieu. J’ai mieux compris la phrase de Thérèse :
« Commençons toujours. »
Le thème de la session a été mis en pratique dans la prière et le partage fraternel entre nous. Je garde comme fruit de la session ces partages en petits groupes autour d’un texte de Thérèse : ils sont un éclairage pour nos vies.
C’est la première fois que je vis une telle session à travers cette diversité de cultures et de formes de vie. Et pourtant un même charisme nous rassemble. Nous sommes heureux de cheminer ensemble vers le Seigneur.
Chacun a été enrichi par la rencontre de l’autre. La distinction faite entre fraternité et amitié m’a éclairé, ainsi que l’interprétation donnée à la phrase reçue par Thérèse : « Je ne veux plus que tu converses avec des hommes mais avec des anges ». La vie contemplative s’accomplit dans le don.
J’ai apprécié la richesse des interventions et l’accueil des sœurs de St Guilhem :« Le bon esprit est dans l’assiette ». Je reprendrais les 3 S du film « mon meilleur ami » en les transformant et en ajoutant un quatrième : Souplesse, Sympathie, Service et Simplicité.
L’amitié est un chemin dans un dépouillement progressif sous le regard de Dieu. Thérèse a mis du temps à parcourir ce chemin, c’est consolant ! La deuxième définition de l’oraison par Thérèse comme serviteur de l’amour est une découverte. »
Sr Valérie Deperriers, 11 octobre 2014
