Campagne électorale à la française!
Faut-il pour être élu faire des propositions qui scindent la nation en deux, choquent, révoltent ou font plaisir (je pars de certaines propositions comme : la légalisation de l’euthanasie… sortir de l’espace Schengen) ? Faut-il systématiquement insulter un des autres candidats, descendre en flèche ses propositions, démontrer leurs insignifiances et du coup peu dire sur son propre programme … ?
Je ne le pense pas… je me suis souvent dit que je voterai pour le candidat qui n’exprimera rien contre une/un autre … je n’en ai jamais trouvé. Je suis profondément marquée par ces hommes et ses femmes qui désirent gouverner la France et qui ne peuvent s’empêcher d’attaquer leurs adversaires.
J’attends d’elles et d’eux qu’ils/elles simplement qu’ils/elles m’expliquent leur programme : les changements, les transformations, les continuités, les solutions à court, moyen et long termes selon les secteurs …et non de promettre ce qui ne pourra être tenu ou d’exprimer de belles idées qui ne coïncident à rien de réfléchi ou juste pour gagner tel ou tel électorat.
J’attends, non une personne qui veut gagner, mais une personne audacieuse face aux besoins de la nation, des citoyens de toutes les couches de la société ; non une personne, qui cherche à plaire, mais une personne qui désire se battre pour le bien-être, la justice, la liberté, la fraternité des citoyens français et étrangers qui vivent sur le sol français ; non une personne, qui veut briller, mais une personne qui travaille en consonance avec les besoins, les désirs de ses concitoyens, avec l’Europe et le monde.
Surtout j’attends un candidat, qui travaille avec ceux et celles qui désirent La Paix, La Justice, L’Egalité, La Liberté, La Fraternité à court, moyen et long terme et même au-delà de leur mandat. Est-ce une utopie ? Est-ce un rêve ?
C’est au contraire un désir profond qui m’habite d’oser dire à ceux et celles qui veulent gouverner un pays, que c’est un travail pour d’autres et non pour eux seuls, qui leur demande une volonté farouche pour rester honnête, droit devant le pouvoir que gouverner donne face à la société, à l’argent ….
« Je leur ai donné ta parole et le monde les a haïs,
parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17,14-16).
Sr Dominique R. , C.S.J. St Martin Belle Roche, 15 Avril 2012
