Comment relever et restaurer dans la confiance ces « autres » meurtris par les barbelés érigés à nos frontières, emmurés au seuil de nos forteresses sécuritaires ? Comment briser le cercle de nos infidélités frileuses, dissiper les écrans de fumée de nos fidélités faciles et trompeuses ? Comment rompre avec ces « autres » le pain de liberté et de surabondance ?
Durant l’Avent sr Frédérique nous donne rendez-vous pour un temps de réflexion, voire de prière pour ceux et celles qui le souhaitent avec :
- Chaque jour : Lire Mt 15, 29-37
- Une œuvre d’art méditée: « La Pièce au cent florins », avec le texte de Baudiquay :
– La patience de l’amour
Cheminer de l’impatience à l’espérance
L’oraison est le temps de l’attente, selon Thérèse, proprement celui de l’épreuve : « Le Seigneur veut éprouver, par la manière dont elle supportera son absence, l’amour qu’elle lui porte ». (Château IV, 3). Ce consentement au temps permet de discerner la force du désir :
« Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous l’amour qu’il (nous) a témoigné. Car l’amour attire l’amour » (Vie 22, 14).
Dans l’humble attente de celui qui sait bien ne rien posséder, la blessure de la séparation se mue bientôt en assurance d’une rencontre qui dépasse ce qui peut être imaginé ou saisi par l’intelligence : « Malgré nos efforts, Il enlève notre esprit comme un géant une paille, sans que nous puissions résister. Car il est, à mon avis, bien plus difficile et plus pénible à notre esprit de s’élever si Dieu ne l’élève » (Vie 22, 13).– L’entêtement de l’espérance
– La source de l’enfance
– La fontaine du regard
Un rendez-vous à ne pas manquer !