Le monde est en feu !

Le monde est en feu !
Ce n’est pas le moment de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance !
(Thérèse d’Avila)

 « Comment ne pas se dérober à ces « autres », à leur souffrance, à leurs cris d’alarme ? »

«… Là où précisément le mouvement de l’histoire écrase des hommes et des femmes, Dieu est alors chez eux. Et de chez eux, il fait signe… Il dresse sa tente là où tout espoir semble aboli… Dieu est toujours dehors avec ceux que le train du monde y jette. » (Christian Ducoq).

Lire, chanter, écouter le poème de Didier Rimaud :

Lumière pour l’homme aujourd’hui
Qui vient depuis que sur la terre
Il est un pauvre qui t’espère,
Atteins jusqu’à l’aveugle en moi.frat
Touche mes yeux afin qu’ils voient
De quel amour tu me poursuis
Comment savoir d’où vient le jour
Si je ne reconnais ma nuit ?
Parole de Dieu dans ma chair
Qui dis le monde et son histoire
Afin que l’homme puisse croire
Suscite une réponse en moi.
Ouvre ma bouche à cette voix
Qui retentit dans le désert ?
Comment savoir quels mots tu dis
Si je ne tiens mon cœur ouvert ?

« Comment relever et restaurer la confiance en nous, en l’autre ? »

Une envie de bâtir plus forte que jamais. Le soir des attentats, je ressentais aussi de la haine, une colère profonde… Une fois rentrée, j’étais traumatisée, je tremblais. Depuis, je tente d’apaiser cette colère. Puisque la jeunesse, la joie, le vivre-ensemble et la convivialité ont été frappés au cœur, nous devons opposer aux terroristes une envie de vivre et de bâtir plus forte que jamais. Renoncer à vivre donnerait raison à l’ignominie de leurs actes.(Maïlys, 21 ans, membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne, salariée d’un théâtre en Saint-Denis)

Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. Je te bénis, toi qui me conseilles : je te garde devant moi jour et nuit ; tu te tiens près de moi, ma chair et mon âme reposent en confiance. Toi, tu ne peux nous abandonner à la mort : apprends-nous le chemin de la vie, le chemin de la paix.

 « Comment briser le cercle de nos infidélités frileuses, dissiper les écrans de fumée de nos fidélités faciles et trompeuses ? »

La religion naît du feu, d’une flamme qui consume les scories de l’esprit et de l’âme ; mais elle court le risque de vivre en marge du feu. (A. Heschel, L’homme n’est pas seul)

Nous te prions, toi notre Dieu venu allumer un feu sur la terre, garde-nous de nous tenir entre le froid et le chaud, dans la tiédeur de l’indifférence, de l’habitude, dans la bonne conscience des purs et des vertueux. « Allume en nous ce feu qui ne s’éteint jamais » !

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