« Le semeur est sorti pour semer… » (Mt 13, 1).
Dans nos pauvretés, fragilités, épreuves, joies et louanges, le semeur sème la Parole. Il est là, Lui, le fidèle qui rappelle l’alliance à chaque fois, qui croit en la terre dans toutes ses situations.
Par le texte de la parabole du semeur et de son explication, nous sommes interpellées fortement dans notre charisme, dans cette écoute de la Parole, sa compréhension (comprendre : prendre avec), son intégration et son annonce. Ce qui est de notre part, c’est de nous disposer à son accueil, de ne pas nous préoccuper par la quantité des fruits récoltés… c’est de nous laisser travailler par l’Esprit, consentir à une conversion qui touche le plus profond de notre être.
Ce travail de notre terre creuse la patience, l’attente, l’espérance et surtout l’amour. Même les pierres, le bout du chemin, les ronces… sont un itinéraire incontournable pour arriver à cette bonne terre purifiée et cultivée.
Tout cela révèle la diversité des chemins portée par le garant de l’Unité, Jésus-Christ. Et cette diversité bien mise en relief nous confirme dans nos différences au sein de la Congrégation.
Cette différence s’est révélée dans nos lectures des textes des Actes avant de les voter : c’est merveilleux comment chacune peut entendre la parole d’une façon différente à celle de l’autre, peut l’interpréter selon sa culture et sa région. Le but principal est de faire parvenir la dynamique du chapitre, de relever des orientations pratiques à nos différentes communautés, pour que le Corps soit porté par une mouvance personnelle et communautaire.
Nous commençons à sentir la fatigue mais ce qui nous tient, c’est la vie fraternelle qui s’est tissée entre nous, un élan qui nous met toujours en avant dans une marche synodale et collégiale.
Nous déposons tout ce que nous avons partagé et échangé dans le cœur de Dieu ; nous offrons le désir de chacune, dans une dynamique de foi, de charité et d’espérance !
————————————————Dernier jour au restaurant————————-
Merci à Pascale Christophe et Rodolf