L’Evangile commence par le verbe voir : « Jésus vit Nathanaël venir vers Lui » et se termine par le même verbe: « vous verrez le ciel ouvert… »
Je suis frappée par la récurrence du verbe voir tout au long de notre péricope.
Par trois fois, il est dit que Jésus voit Nathanael.
Quelle bonne nouvelle de savoir que le regard de Jésus se pose sur moi, un regard aimant, le regard qui connait ; « d’où connais-tu ? » lui demande Nathanaël.
Ensuite, Jésus fait a Nathanaël cette déclaration : « tu verras des choses plus grandes encore » , déclaration qui va s’étendre à tous « vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au dessus du Fils de l’homme. »
Quelles sont ces choses plus grandes que Jésus annonce ?
Les cieux se sont ouvertes depuis l’incarnation du Fils de Dieu, la relation entre ciel et terre est rétablie …
Ce n’est plus un songe, comme pour Jacob, c’est une réalité et une promesse à tous : « vous verrez… »
Nathanaël déclare : c’est toi le Fils de Dieu, c’est toi le roi d’Israël…. et Jésus se désignait « Fils de l’homme » , comme Daniel l’avait déjà annoncé ( première lecture)
Jésus unit en sa personne ciel et terre, le Fils de Dieu est devenu fils de l’homme.
Plus besoin d’échelle (de Jacob) , puisque la croix du Christ est le chemin ouvert devant tous et pour toujours.
En cette fête des saints archanges, puissions- nous être devant la face de Dieu, le contempler, jouir de son regard aimant posé sur chacun de nous et recevoir la force de Dieu, (Gabriel) la guérison de Dieu ( Raphaël) , pour proclamer : qui est comme Dieu (Michael) .
Bonne fête à ceux qui portent leurs noms.
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