Je Suis là Porte, dit Jésus.
Jésus aime à « se présenter », à nous dire qui il est, a se révéler avec de petites phrases courtes et faciles à retenir, en disant: je suis le Pain de vie, je suis le bon pasteur, je suis la lumière du monde… Cependant, l’expression  » je suis la porte » m’était toujours difficile à comprendre…

Et aujourd’hui, une petite lumière a surgi et j’ai compris qu’une maison a besoin de porte pour que les personnes se trouvent en sécurité… de même pour un enclos, il faut fermer la porte pour que les brebis soient en sécurité. Quand il n’y a pas de porte, c’est la porte ouverte à tout. Pas de porte, pas de sécurité.

La porte permet aussi de sortir et d’entrer, elle ouvre une liberté, ce n’est pas une porte fermée comme en prison. En Jésus, nous trouvons cette liberté des enfants de Dieu, quand il dit : il sortira et il entrera et trouvera pâturage.

C’est par la porte que le berger entre, c’est lui qui est en droit de franchir la porte sans effrayer les brebis. Les brebis n’aiment pas les mercenaires qui les surprennent par la fenêtre, elle se sentent menacées.
Enfin, entre par la porte celui qui est droit, qui est dans la vérité, qui n’a pas peur, qui est dans la clarté…

Sécurité, liberté, vérité… voilà ce que permet une porte…. Ce que Jésus veut nous donner à entendre aujourd’hui par cette expression, « je suis la porte »

Faisons un pas en arrière. Nous avons médité la semaine dernière sur le chapitre 6 de St. Jean, avec le discours de Jésus sur le Pain de vie,  » celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi, n’aura plus jamais soif ».

J’ose dire que Jésus répond ainsi aux besoins vitaux de l’homme; manger, boire et être en sécurité, car il ne veut « perdre aucun de ceux que le Père lui a donné ». Il répond aux désirs profonds de l’homme ; désirs de liberté, de vérité et de clarté…

Approchons-nous de Celui qui nous rejoint dans nos besoins et veut répondre à nos désirs les plus profonds, pour « avoir la vie en abondance »