«L’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau» (Jn 20, 2-8)
Nous sommes en pleine célébration de la nativité de notre Seigneur et prince de la paix. Noël est la fête de la lumière, de la charité, de la paix et de l’Espérance. C’est ici et maintenant que l’Emmanuel vient nous rejoindre et partage notre quotidien.
Contempler ce mystère, c’est entrer dans la sagesse du cœur de Dieu qui s’est fait petit enfant fragile et revêtu en même de force et de lumière.
Avec ce texte nous sommes au premier jour de la semaine après le temps de pause du sabbat et le drame de la passion et de la mort de jésus.
Trois témoins aujourd’hui sont entraînés dans un même mouvement celui de « courir ». Le disciple bien aimé n’est pas seul dans ce texte, il est avec deux autres disciples bien aimés dans une communion et dans une même mission celle d’annoncer le ressuscité.
Marie madeleine se rend toute seule au tombeau et le jour n’est pas encore levée. Elle se trouve entre les ténèbres de la nuit et la lumière du jour. Tout ne pas clair au-dedans d’elle et au dehors et c’est dans ce mélange d’ombre et de lumière que Dieu va révéler sa puissance et sa grandeur. C’est dans le silence de l’ombre de la nuit que la vie a été plus forte que la mort.
Après, avoir constaté que le tombeau était vide Marie court pour aller dire aux disciples que le corps de jésus n’était plus là ainsi les deux hommes courent vers le tombeau.
Pierre qui s’est bien ressaisi après sa trahison et Jean qui a tout vécu de près au pied de la croix avec Marie, arrive au tombeau, ils constates bien la surprise : le linges qui recouvrait le corps de leur maître sont là à plat, lorsque Jean entre dans le tombeau, il vu et il crut.
Qu’est- ce qu’il a vu pour croire ?
Il a vu les linges et le tombeau vide et il a cru. Ce signe suffit-il à ce disciple pour croire vraiment ? C’est par la foi que ce disciple a accédé au mystère de la résurrection qui pour tant rester encore vague et obscure en lui. La foi en la résurrection repose sur l’amour et la quête de Dieu.
Le vide du tombeau nous invite à dépasser le voir pour croire. Eux qui étaient dans la nuit du deuil, ils voient leur chagrin se changer en espérance nouvelle. D’une manière progressive tout prend sens. La résurrection de jésus devient un évènement qui illumine leur cœur et leur vie et le ressuscité devient source de lumière et de réconfort.
Parce qu’ils ont fait l’expérience « d’être disciples », le ressuscité les envoie à aller dans le monde entier pour faire de tout le peuple le disciple Mt 28, 19.
C’est faire les disciples de la joie, de la paix, de l’amour, de réconfort et d’espérance. Telle est notre mission pour nous aujourd’hui.
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