«Venez manger»
Hier, jésus est présent au bord de la mer de Tibériade à la rencontre de ses disciples qui ont passé toute la nuit sans rien trouver. Lui, « le soleil levant » se présente à eux au lever du jour comme celui qui a faim. Il leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelques chose à manger ? » Ils répondent : « Non » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement qu’il y avait de poissons…
Jésus est le maître des situations et des circonstances. Il sait nous rejoindre au bon moment et à l’endroit qu’il faut à nous d’être réveillé et de s’éveiller à sa présence.
Le texte de ce jour, Jésus traverse le lac et quitte la foule pour passer sur l’autre rive. Les gens, non nommés, sont à sa recherche… mais une recherche pour satisfaire le ventre….
Jésus, le grand pédagogue, profite de cette situation pour interpeller, corriger et éduquer : «Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd mais travaillez donc pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle. »
La question de nourriture est liée à celle de survie… mais de quelle nourriture s’agit-il ? Qu’est ce qui me donne vie ? Qu’est ce qui me donne l’être et l’existence ? Qu’est ce qui fait ma joie ?
Nous avons plusieurs formes de nourriture.
Jésus bascule «du pain et du poisson » aux «œuvres». Travailler à la nourriture qui se garde c’est «accomplir les œuvres du père» c’est-à-dire croire en celui qu’il a envoyé « Jésus le ressuscité ».
Croire à l’envoyé du père c’est entrer dans le mouvement de l’accueil de sa personne qui est une parole vivante, de ses gestes et de ses prises de positions, parfois déconcertantes, mais libératrices.
C’est vivre une vie Eucharistique au cœur du Capharnaüm de notre monde et de nos milieux de vies où le ressuscité nous rejoint chaque jour et à chaque instant.
« Travaillons donc pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle ». Amen
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