« Jonas à été un signe pour les habitants de Ninive ».

La semaine dernière, la liturgie nous donnait à méditer le signe de Jonas : un homme qui fuit devant Dieu, il est engloutit par la mer, et traverse la mort…. il lui a fallu cette traversée pour que sa parole fasse son effet.
Nous ne savons pas si les habitants de Ninive ont apprit ce qui est arrivé à Jonas. Toutefois, il a suffit pour Jonas de proclamer une seule fois : « encore 40 jours et Ninive sera détruite » pour que les habitants et même le roi de Ninive décident de se convertir.

Jésus adresse la parole aujourd’hui en réponse à ceux qui lui demandaient un signe, quand d’autres le désignait comme le chef des démons. (L’Evangile que nous avons lu vendredi dernier. Luc 11,16) .

Les gens de Ninive, cette ville païenne, étaient plus réceptifs que certains parmi les foules qui écoutaient les paroles de Jésus et connaissaient pourtant les Ecritures et l’histoire de Jonas. J’entends par là le cœur de Jésus, et même sa souffrance si j’ose dire, devant cette attitude de « non recevoir » de certains, de cette « génération mauvaise ».

Mauvaise !
Parce qu’elle n’est pas de bonne foi ?
Parce qu’elle n’écoute pas la parole de Dieu ?
Parce qu’elle ne veut pas changer ?

Nous sommes devant ce choix : de recevoir la béatitude d’écouter la Parole de Dieu et la garder ( Luc 11,27) ou d’être traités de génération mauvaise qui refuse de se laisser convertir.

Jésus, toi qui est plus grand que Jonas, aie pitié de nos manques de foi, de nos cœurs endurcis, de nos refus de conversion.
Tu sais bien que nous les croyants, nous avons du mal à nous laisser convertir, tout comme ces gens qui t’écoutaient en Galilée. Ouvre nos cœurs pour recevoir aujourd’hui ta bonne nouvelle de vie et transforme nous en « nouveaux convertis » enflammés par le feu de ta Parole.