« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ; de sauver une vie, ou de la perdre ? »
L’auteur sacré dans la première lecture du livre de la sagesse hier, pose la question « Quel homme peut découvrir les intentions du Seigneur ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? ». Il continue en disant : « Qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ? C’est ainsi que les chemins des habitants de la terre sont devenus droits, c’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la sagesse, ont été sauvés. Sg 9, 13-18
Qu’est-ce que la volonté de Dieu ?
« Dieu est amour… et celui qui aime est né de Dieu et parvient à la connaissance de Dieu ». 1 Jn 4, 7
Apprendre à faire ce qui plaît à Dieu n’est autre chose qu’apprendre à aimer et à se laisser toucher par la souffrance de l’autre. C’est ce que Jésus fait dans l’évangile de ce jour dans sa rencontre avec l’homme dont la main droite était paralysée.
La main droite symbolise en général : la puissance, la volonté, l’autorité et la bénédiction. En contraste avec la main gauche qui est souvent associé à la réception, à l’émotion et à l’intuition. Cette symbolique est présente dans diverses traditions où la main droite représente souvent le côté divin, la justice et la force spirituelle et dans d’autres contextes, la main droite peut symboliser la vie sociale et la réussite professionnelle.
L’homme de l’évangile dont la main droite est paralysée est touché profondément dans toutes ses dimensions : humaine, spirituelle, sociale et professionnelle.
Le premier geste de Jésus devant cet homme est la parole qui l’invite à « se lever ». L’homme se leva et resta « debout » après avoir interrogé ses interlocuteurs par rapport au repos sabbatique, il dit à l’homme : « étends ta main ».
Entrons dans ses gestes, laissons-nous lever par la parole créatrice et étendons notre main droite paralysée pour qu’à notre tour nous devenons des hommes et des femmes qui relèvent les autres et les guérissent.
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