Jésus avertit ses disciples qu’il y a un prix à payer lorsque l’on se met à sa suite. En effet sa présence implique que chacun doive se positionner : « Et vous que dites-vous que je suis ? ». Déjà les pharisiens se divisent à son sujet: Nicodème reconnaît que Dieu agit en Lui et peut-être n’était-il pas le seul à le penser et d’autres cherchent à le tuer en le considérant comme un faux prophète qui égare le peuple et qui blasphème. Sa propre famille pense qu’Il a perdu la tête. Cette division atteindra son paroxysme et le conduira sur la croix, ce baptême qu’Il doit recevoir et qui l’emplit d’angoisse jusqu’à ce qu’il soit accompli. Son humanité Lui fait éprouver comme à nous les affres de l’angoisse. Le disciple n’est pas au-dessus de son Maître et connaîtra aussi cette division au sein même de ses proches et des plus lointains. Si Jésus les en avertit c’est pour qu’ils puissent s’y préparer. Ce n’est pas la paix du monde qu’il est venu apporter, mais Il ne les laisse pas orphelins, durant la dernière Cène Il leur donne sa Paix celle qu’Il puise dans sa relation avec son Père, notre Dieu. Cette Paix qui surpasse celle du monde et qu’ils recevront en plénitude dans ce feu qu’il est venu apporter sur la terre et qu’Il pourra allumer suite à sa mort et sa résurrection. Lorsque nous disciples de Jésus rencontrons la division nous pouvons réentendre cet avertissement et recevoir le réconfort de pouvoir puiser dans la Paix du Christ, Lui qui le premier a traversé cette épreuve malgré l’angoisse qui l’étreignait. Il nous a montré où la trouver : dans notre relation confiante avec son Père et notre Père.
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