MATTHIEU 10, 34-11,1

« Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive »

Quel texte difficile à comprendre ! Le plus curieux est que le glaive commence avec les plus proches : l’homme avec son père, la fille avec sa mère, la belle- fille avec sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison dit jésus.
Jésus est « signe de contradiction » Lc 2, 34 qui sans vouloir les discordes, les provoque nécessairement par les exigences du choix qu’il requiert.

Colombe paix – Ste Mère Eglise

Comment lier le «je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » à son appel «Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » Mt 11, 28-30.
Oui, il y a un lien très fort entre ces deux textes.
Jésus est en pleine activité apostolique où il annonce le règne de Dieu, guérit les malades et libère les captifs… à travers son agir, Jésus révèle le cœur de Dieu en même temps le glaive qui lui transperce le cœur. Voilà pourquoi Jésus prévient les disciples de faire attention qu’eux aussi passeront par la même contradiction que lui. L’important est de rester attacher au cœur du christ «Symbole du centre personnel d’où jaillit son amour, est le noyau vivant de la première annonce. Là se trouve l’origine de notre foi, la source qui donne vie aux convictions chrétiennes ». Encyclique du pape François (Dilexit Nos »n°32)

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