A la demande d’un signe venant de toi Jésus,  tu réponds par un renvoi au premier testament.

Tu fais une première annonce de ta passion en parlant de Jonas…  toi qui es plus grand que Jonas, et plus grand encore que le roi Salomon dans toute sa sagesse.

Dans ta sagesse, ô Jésus, dans ta connaissance de l’homme, tu refuses la demande d’un signe, à ceux qui se croient maîtres et savants.

Dans le chapitre 11 de St. Matthieu, tu tressaillis de joie en disant « je te bénis Père, tu as caché cela aux sages et aux intelligents et tu l’a révélé aux touts petits », à ceux qui sont loin, aux habitants de Ninive qui se laissent convertir à l’appel de Jonas.

C’est comme si tu disais: quand vous comprendrez bien les Écritures, vous saurez qu’elles parlaient de moi.

Car, quand bien même le signe est là,  vous refusez de croire…

Jesus refuse le signe et Moïse donne au peuple un signe:  » le Seigneur combattra pour vous, vous n’avez qu’à rester tranquilles, vous n’avez rien à faire »… et c’est le plus dur, le plus difficile…Ne rien faire, pour laisser Dieu être Dieu, pour laisser faire Dieu qui veut me sauver aujourd’hui.

Moïse a traversé la mer avec le peuple et l’a fait traverser à pieds secs au milieu de la mer.

Jonas a fait sa traversée dans la mer, dans le sein du monstre marin pendant 3 jours.

Jésus est le nouveau Moïse, Il est le nouveau Jonas…Il a traverser la mort, et nous fait traverser avec Lui.

Qui pourra croire à ce que nous annonçons ?