Matthieu 17, 22-27

«Le fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera… Les fils sont libres.»
Le texte de ce jour aborde deux thématiques : premièrement, jésus annonce sa passion, sa mort et sa résurrection comme pour préparer les disciples à faire place dans leur cœur, dans leur vie et dans leur idée de qui «Il est pour eux» afin de vivre l’évènement terrible de sa passion et de sa mort. Jésus les précède par le fait qu’il a créé lui-même cet espace pour vivre et assumer sa mort avec plus liberté.
La deuxième thématique est celui de «la liberté». Par conséquent les fils sont libres par rapport au payement de taxe…
Qu’est-ce que la liberté ?
Dans ce texte la liberté est la capacité de choisir ce qui implique un renoncement. Ici, jésus renonce à son droit de fils du pays exempté normalement de payer l’impôt mais il choisit de le faire pour éviter de scandaliser. Ce choix exprime l’amour jusqu’au bout, jusqu’au don de ses droits pour n’est pas scandaliser les fragiles.
Le choix de jésus dans l’évangile de ce jour vient questionner nos choix et leurs objectifs. Lors de son audience du mercredi 6 août à la place Saint-Pierre, le pape Léon a partagé sa méditation sur la Pâque en Marc «le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent: «Où veux tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque  ?» (Mc 14, 12)
Pour le Pape, c’est une «question pratique», mais aussi «chargée d’attente». Car, a-t-il ajouté, «les disciples pressentent qu’il va se passer quelque chose d’important, mais ils n’en connaissent pas les détails». Poursuivant, Léon XIV assure que la réponse de Jésus «semble presque énigmatique» : «Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre.» (v. 13). «Comme si tout avait été préparé à l’avance». En effet, dans cet épisode, a-t-il noté «l’Évangile nous révèle que l’amour n’est pas le fruit du hasard, mais d’un choix conscient». Il ne s’agit pas a-t-il poursuivi d’«une simple réaction, mais d’une décision qui demande préparation». Jésus, a détaillé encore le Souverain pontife, «n’affronte pas sa passion par fatalité, mais par fidélité à un chemin accepté et parcouru avec liberté et soin». «C’est ce qui nous console : savoir que le don de sa vie naît d’une intention profonde, et non d’une impulsion soudaine».
«La grâce n’élimine pas notre liberté, mais la réveille. Le don de Dieu n’annule pas notre responsabilité, mais la rend féconde” nous dit le pape.
«Nous poursuivons notre chemin jubilaire à la découverte du visage du Christ, en qui notre espérance prend forme et consistance». Pape Léon.

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