« Frères, n’oubliez pas cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils ne néglige pas les leçons du seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il reconnait comme ses fils.» Héb 12,5-6
La deuxième lecture d’hier, nous incité à tendre l’oreille aux leçons du seigneur dans lesquelles nous trouvons la source de réconfort pour notre marche. C’est en cela où nous sommes et nous devenons davantage pèlerin d’espérance.
« Malheureux êtes-vous, guide aveugles »
Dans l’évangile de ce jour, nous rencontrons jésus qui n’est pas du tout tendre dans ses paroles face aux scribes et pharisiens qu’il juge « d’hypocrites ».

Et il prononce les paroles de malédictions…
Hypocrite vient du grec ancien « hupokritês » qui signifie « acteur » ou « celui qui répond » et décrit ainsi l’idée de jouer un rôle ou d’agir de manière non sincère.
Nous sommes ici dans « les jeux de rôle » et « le faire semblant ». Quelques caractéristiques découlent de l’attitude de l’hypocrite : dissimulation de la vérité, contradiction entre les paroles et les actes, intérêt personnel, fausse piété ou vertus… L’hypocrite porte les masques et vit en dehors de lui-même. Quel esclavage ! Quel malheur !
Le cri de jésus dans cet évangile rejoint l’hypocrisie en nous et autour de nous et nous appelle à quitter le camp de malheureux pour accueillir le bonheur qu’il nous propose à travers une vie authentique, vrai et simple. Qui facilite à l’autre l’accès au salut et s’accrocher à ce qui est plus important dans sa relation avec Dieu et avec les autres.
Saint Augustin, en se concentrant sur la simplicité de Dieu, affirme que l’hypocrisie va à l’encontre de cette simplicité divine. L’hypocrisie se détourne de la vraie paix qui est l’union avec Dieu.
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