« Le Seigneur pansera les plais de son peuple et guérira ses meurtrissures ». ( Is30,26)

La première lecture de ce jour est une annonciation de ce que fait le Seigneur, Seul acteur dans ce texte.

Nous sommes interpellés par toutes ces promesses qui touchent tous les domaines de la vie de l’homme : la nourriture, l’eau pour boire et pour arroser, l’instruction, le travail de la terre, la vie de ses bétails….
Et dans sa vie intérieure : la détresse et l’épreuve, les larmes, les défenses, les plaies et les meurtrissures.
La parole de Dieu touche aussi tous les sens : les yeux qui pleurent et qui voient son Dieu, les oreilles qui écoutent, les mains qui travaillent la terre, la bouche qui crie…

Et le tout est couronné et comme enveloppé par un éclat de lumière qui dépasse 7 fois celle de la création….

Quelle promesse et quel Avènement !
Oui, le jour où le Seigneur vient sauver son peuple est un jour de création nouvelle: « ton sauveur c’est ton créateur « 

Qu’est-ce qui m’est demandé ?
La seule chose demandée, c’est ce que nous lisons dans les versets 21-22, à savoir : ouvrir les oreilles pour entendre cette parole derrière toi et suivre le chemin indiqué.
Nous ne voyons pas le Seigneur quand Il nous adresse une parole. Plus encore, sa parole ne s’impose pas à nous, elle vient derrière, elle nous guide de l’intérieur, elle nous protège et nous indique le chemin….

Puissions-nous devenir , jour après jour, attentifs à cette parole qui murmure : viens vers le Père, viens vers la vie, viens vers Celui qui panse nos blessures et guérit nos meurtrissures.

Et avec toute l’Eglise, puissions- nous guetter la venue du sauveur et crier: viens Seigneur Jésus , viens ne tarde plus.