Figure biblique du Serviteur souffrant et Thérèse de Lisieux

Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et la figure biblique du Serviteur souffrant (ou Ste Face)

INTRODUCTION :

Il est bon de rappeler en préambule que le témoignage de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face se déploie dans ses écrits sous forme de relecture de son itinéraire (la notion de temps est importante) dans le cadre d’une vocation particulière (Carmélite Cloîtré) et dans un contexte historique propre.

A l’époque de Thérèse, la dévotion à la Ste Face était répandue en France dans un esprit de réparation. C’était une manière de ‘époque de vivre sa foi. A l’âge de 12 ans, Thérèse est inscrite sur les registres de la confrérie réparatrice de la Ste Face ; son père et ses sœurs y figurent également.
Cette dévotion est également présente au Carmel, quand Thérèse y entre en 1888. Sa sœur Pauline (Mère Agnès) l’encourage à vivre sous le regard de la face défigurée de Jésus. Dès le début de la maladie de son père, Thérèse relie le visage de son père à celui de la Ste Face. Si bien que le 10 janvier 1889, lors de sa prise d’habit, Thérèse de l’Enfant Jésus ajoute à son nom en religion celui de la Ste Face.
Elle écrit dans une relecture : « La petite fleur transplantée sur la montagne du Carmel devait s’épanouir à l’ombre de la Croix, les larmes, le sang de Jésus devinrent sa rosée et son soleil fut la Face Adorable voilée de pleurs… Jusqu’alors je n’avais pas sondé la profondeur des trésors cachés dans la Ste Face, ce fut par vous, Ma Mère chérie, que j’appris à les connaitre… » (Ms A 71r°). A la fin de sa vie Ste Thérèse de l’Enfant Jésus confit : « Ces paroles d’Isaïe : « Qui a cru à votre parole… il est sans beauté, sans éclat…etc. » ont fait tout le fond de ma dévotion à la Ste Face, ou pour mieux dire, le fond de ma piété» (CJ 5. 8. 9). La lecture des 4 chants du Serviteur Souffrant ( Is 42, 1-9 ; 49, 1-7 ; 50, 4-11 ; 52, 13 – 53, 12) va nous accompagner sur ce chemin.

I- L’EXPÉRIENCE ÊTRE AIMÉE INCONDITIONNELLEMENT

II- NOTRE UNIQUE DÉSIR EST DE CHARMER VOS YEUX DIVINS EN CACHANT NOTRE VISAGE (Pri 12)1
1- Du voir au Croire
2- Entrer dans l’humilité du Serviteur
3- Entrer dans le silence de Foi du Serviteur

III- PASSER DE « CACHER SON VISAGE COMME JÉSUS » A « SE CACHER DANS LE VISAGE DE JÉSUS »

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Par sœur Valérie, communauté de Bruxelles

Un commentaire

  1. MERCI, Valérie, d’avoir partagé ce texte. J’ai surtout médité avec la dernière partie, où nous avons presque le même mouvement dans les écrit de Jean de La Croix, où l’âme se revêt des vertus théologales, des vertus de Dieu, et se cache en lui pour se trouver et retrouver ainsi le tout qui désormais lui est donné des mains de l’aimé…

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