Le temps du départ terrestre de Jésus est imminent. Il prépare ses disciples dans un long discours pour leur faire goûter la profondeur de l’Amour de Dieu et le mystère de son Fils. C’est pour Jésus le temps de l’effacement. Non seulement parce qu’il s’en retourne au Père, mais parce qu’il remet toute sa vie, son être, ses œuvres au Père. Il ne grade rien pour lui. Connaître le Père et le Fils, voir le Père et le Fils, c’est tout UN. Tout s’en retourne au Père.

Jésus est dans le Père, le Père est en lui, deux volontés, deux bons vouloirs qui ne sont qu’UN. Des œuvres, signes et prodiges, que Jésus a faits qui sont ceux pareillement du Père.

Et l’indéfectible reconnaissance filiale ne s’arrête pas aux deux figures divines, elles incluent forcément l’Esprit qui, lui, associe intimement tout homme qui croit à la mission même du Fils. Ainsi des œuvres encore plus grandes seront possibles aux disciples, ainsi leurs prières seront entendues et exaucées du Ciel au Nom de Jésus et pour la glorification du Fils assis à la droite de Dieu.
Vertigineux… Sublime !