La prière sacerdotale, un héritage chrétien de toute beauté, une perle à méditer et à creuser. Plus on la creuse, plus on découvre les profondeurs de sa splendeur. Tout l’évangile de Jean y est ! Jésus vit cette rencontre sublime avec son Père, en présence de ses disciples, avant sa passion et sa résurrection, jusqu’à l’ultime achèvement de sa kénose et sa glorification, dont il nous rend participants !
« Afin qu’ils reconnaissent pour le seul vrai Dieu vous et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ; et dans cette proposition se trouve compris l’Esprit saint, parce qu’il est l’Esprit du Père et du Fils, et l’amour consubstantiel de ces deux personnes divines. Le Fils vous glorifie donc en vous faisant connaître à tous ceux que vous lui avez donnés. Or, si la connaissance de Dieu est la vie éternelle, plus nous avançons dans la connaissance de Dieu, plus aussi nous avançons vers la vie éternelle. La mort n’a plus d’accès dans la vie éternelle, et la connaissance de Dieu sera parfaite, lorsque l’empire de la mort sera complètement détruit. Alors Dieu sera souverainement glorifié, parce que sa gloire sera à son comble. Les anciens ont défini la gloire, la renommée d’un homme, accompagnée d’estime et de louange. Or, si la gloire d’un homme peut résulter de sa renommée seule, quelle sera donc la gloire de Dieu, lorsqu’il sera vu tel qu’il est? C’est pour cela que le Psalmiste a écrit: «Bienheureux ceux qui habitent dans votre maison, ils vous loueront dans les siècles des siècles». La gloire et la louange de Dieu, et par conséquent sa glorification, n’auront plus de fin, parce que la connaissance de Dieu sera pleine et parfaite ».
(Saint Augustin)
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