Ste Thérèse de Jésus
« Que de fois j’ai pensé à cette sainte Samaritaine de l’Evangile…Voyez-la, cette sainte femme, en proie à une divine ivresse, parcourant les rues avec de grands cris ! Pour moi, ce que j’admire, c’est que l’on ait cru une femme, et d’une humble condition encore, puisqu’elle allait puiser de l’eau… » (Ste Thérèse de Jésus, Pensées sur l’Amour de Dieu, Ed. du Cerf).
La Samaritaine avait soif ; et cette soif la tenait en éveil, en quête d’une source qui puisse la dés-altérer. En Français, « altérer » a deux sens : être assoiffé et être abîmé. La blessure est ouverture à autre chose que l’on ne sait pas, mais que l’on reconnaît quand elle se donne : une eau vive (v10), une source d’eau jaillissante en vie éternelle (v14) ; ce quelque chose qui me ressource, me met en mouvement chaque jour, par qui me vient l’être, le mouvement et la Vie (Ac 17, 28).
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