Jean 6, 22-29

Quelle attente ! Elle est notée à plusieurs reprises. Et par deux fois il y a une déception : “La foule restée sur l’autre rive se rendit compte… que Jésus n’y était pas…, quand la foule vit que Jésus n’était pas là…”
Jésus se laisse chercher, et se laisse trouver: “L’ayant trouvé sur l’autre rive…”
Quand nous le cherchons là où il ne se trouve pas, ce n’est peut-être pas parce qu’il n’est pas là, mais plutôt parce qu’il nous précède. Ou peut-être ce n’est pas le chemin qu’il prend.
Il se laisse trouver mais sur un autre rive. Sur qu’elle rive faut-il alors le chercher ?
Chacun a sa propre rive.
Si nous ne le trouvons pas, c’est parce que nous le cherchons en dehors de nous-mêmes.
Quand ses traces s’effacent sur le rivage, son absence marquée de sa puissance nous appelle à aller plus loin. Aller jusqu’à apprivoiser nos tombeaux vides…, le Tombeau vide ! Christ n’est plus là, il est ressuscité et nous ressuscite avec lui.

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