« Non, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain qui vient du ciel ; mais c’est mon Père qui vous donne le pain qui vient du ciel, le vrai… » (v 32)
Ce fameux discours autour du pain du ciel et l’eucharistie, est essentiel dans l’évangile de Jean comme nous le savons. Nous remarquons une progression dans la foi tout au long de la révélation que donne le Christ sur son identité comme envoyé de Dieu, le Sauveur. Jésus ne se contente pas d’une foi première et instable, mais va plus loin et plus profond avec ses auditeurs. Il apporte toujours du nouveau, qui souvent déstabilise et secoue les savoirs et les traditions. Certes, le peuple n’arrivait pas à réaliser la profonde vérité de Jésus, et restait à la surface des manifestations divines qui se passaient sous ses yeux. Ce qu’il croyait comme vérité absolue dans sa foi, est mise à l’épreuve. Non que Jésus abolit les Ecritures, mais il les amène à la perfection. Petit à petit, ceux qui le suivaient devront choisir de rester, c’est à dire accepter de croire et d’entrer dans ce qui les dépasse pour le moment, ou partir, restant dans l’ancien, refusant de s’aventurer dans la nouvelle voie du Royaume, la vraie, la parfaite.
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