Luc 1, 26-38

« L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu, dans une ville de Galilée appelée Nazareth »
A l’époque Nazareth est un village assez banal : Nathanaël ne réplique-t-il pas à Philippe qui lui dit avoir rencontré le Messie, Jésus de Nazareth : « de Nazareth que peut-il sortir de bon ? ». Donc l’ange Gabriel est envoyé dans un village sans grande importance à une jeune fille appelée Marie qui sans doute vaque à ses occupations quotidiennes. Oui, il fait irruption dans la banalité des jours, dans le quotidien le plus simple de Marie. Et cette irruption bouleverse Marie qui ne comprend pas cette salutation. Délicatesse du Seigneur, l’ange commence par la rassurer : « Ne crains pas » puis vient l’annonce de la conception en elle de Jésus, le Fils du Très-Haut et à vue humaine cela paraît bien impossible : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
« L’Esprit Saint viendra sur toi » ce vent de Dieu qui tournoyait sur les eaux au commencement quand Dieu créa la terre et le ciel. Et un signe impossible est donné à Marie, Elisabeth sa cousine a conçu dans sa vieillesse alors qu’on l’appelait la femme stérile. Rien n’est impossible à Dieu !
Le croyons-nous vraiment ? Sommes-nous attentifs à l’irruption de notre Dieu dans notre quotidien le plus banal, à travers la lecture des Ecritures, la prière, les événements, les rencontres. Nous laissons-nous bouleverser, rassurer, prendre sous l’ombre de l’Esprit ? Si oui alors avec Marie nous pourrons dire : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon sa parole »

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