Luc 1, 46-56

Aujourd’hui, je choisi un extrait d’un commentaire du père Cantalamessa que j’ai beaucoup apprécié sur le Magnificat.

«Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur», s’exclame Marie devant sa cousine. Le premier mouvement du Magnificat est pour le Seigneur, qui a l’absolue primauté. La Vierge «rassemble son âme et se perd dans l’infini de Dieu», dont elle célèbre à la fois la grandeur, la majesté, Lui l’Adonaï, le Puissant, le Saint et aussi la bonté, la miséricorde, car Il s’est penché sur la petitesse de sa servante. «Marie se sent regardée par Dieu, elle entre dans ce regard et se voit comme Dieu la voit» ; elle sait que son élection n’est pas due «à son humilité, mais à la grâce gratuite de Dieu». De là son exultation, cette louange pure, cette plénitude de joie. «C’est la jubilation de la créature qui se sent aimée de son créateur»…
«Marie peut proclamer la béatitude des humbles et des pauvres, parce qu’elle en fait partie. Le renversement dont elle parle doit se produire avant tout au creux du cœur de ceux qui reprennent le Magnificat pour prier».
Car enfin, «l’homme qui vit “pour lui- même”, qui n’a pas Dieu pour Seigneur, mais son propre “je”, s’est construit un trône où il siège en dictant des règles pour les autres. Or Marie nous dit que Dieu renverse ces gens-là de leur trône; il met à nu leur contre-vérité et leur injustice»…
Marie nous exhorte à imiter Dieu en choisissant ce qu’Il choisit. En ce sens, le Magnificat est «est une merveilleuse école de sagesse évangélique, une école de conversion continuelle». (Père Cantalamessa)

 

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