Le nombre des ouvriers est celui du nombre des nations. Ce chiffre est symbolique de l’universalité du salut de Dieu. Dieu est pour tous!
Les soixante-douze nouveaux disciples, sont envoyés en situation de profonde vulnérabilité et de dépendance, mendiants de Dieu et mendiants désarmés des hommes qui les accueilleront ou les rejèteront. Ils ne seront ni jamais assez nombreux ni assez forts pour cette mission qui les dépassent. Ils partent désarmés, agneaux sans défense, sans expérience, douceur évangélisatrice qui ne repose pas sur ses propres forces.
Ils apportent la paix comme bénédiction « Shalom », le soin (soigner, prendre soin c’est beaucoup plus que guérir!), et la proximité du Royaume (c’est-à-dire la présence indéfectible et permanente de Jésus au milieu de nous).
En quelques brèves consignes, Jésus leur demande de ne pas s’attarder sur la route, pour ne pas tomber dans les mondanités, ni les bavardages. Ils seront ses témoins en demeurant dans une maison qui les accueille, comme à Emmaüs, partageant le pain et le vin de l’amitié, révélation épiphanique de son inépuisable tendresse pour tous les hommes.
En cette fête de saint Luc, chantre de la miséricorde divine, des pauvres et des petits, demandons par son intercession, la joie de celles et ceux qui attendent toute grâce de Dieu seul.
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