Cachée aux sages et aux intelligents, mais révélée aux tout-petits (v21), la joie que nos noms soient inscrits dans les Cieux (v20), sans aucun mérite de notre part, nous fait expérimenter la miséricorde de Dieu.

Dans la Bible, le nom dit la personne dans sa profondeur ; les Cieux désignent Dieu. Être tout-petit n’est pas une question d’âge mais une disposition du cœur.

« Heureux les yeux qui voient… » (v23). « A son baptême (Lc 3,21§22) comme sur la montagne où son corps est apparu lumineux (Lc 9, 32), il s’est trouvé des personnes qui avaient de bons yeux… « Le bonheur, « c’est de bien regarder »  disait une enfant de cinq ans »* .

Seigneur, dessille mes yeux que je vois, que je te reconnaisse, que je te laisse me révéler le Père (v22).

*(Lytta Basset, La source que je cherche, Ed Albin Michel, 2012, p. 42)