Luc 14, 1-6

Partout où Jésus est présent, il y a toujours des scribes et des pharisiens qui le suivent. Mais ils ne viennent pas pour chercher Dieu ni pour aimer les hommes, mais pour défendre la Loi. Ainsi, lorsqu’ils entendent la Parole du Seigneur, leur cœur se ferme et ils ne reconnaissent pas que cette Parole s’adresse aussi à eux.

Ce sont eux, en réalité, les véritables « malades », car la maladie la plus grave n’est pas celle du corps, mais celle d’un cœur incapable d’aimer. Saint Paul dit :
«Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis qu’un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit » (1 Co 13,1).

En guérissant un malade le jour du sabbat, Jésus révèle le cœur de la Loi, qui est l’amour manifesté par les actes. Si les pharisiens considèrent leur bœuf ou leur fils comme précieux, Jésus montre que l’homme est le bien le plus précieux de Dieu, car « c’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice » (Mt 9,13).
Ceux qui ont été guéris dans leur corps ont été sauvés, tandis que ceux qui ne reconnaissent pas la maladie de leur âme restent là, jugeant Dieu lui-même. La maladie du corps peut être guérie, mais celle d’un cœur fermé est la plus dangereuse de toutes.

Dieu souffre de voir l’homme utiliser sa liberté pour refuser l’amour. Comme l’a écrit le cardinal Charles Journet :
«Tous les malheureux qui n’ont pas l’amour, qui n’ont pas le véritable amour, sont des êtres mutilés ; la violence qu’ils exercent n’est que la compensation de leur pauvreté intérieure.»
(Extrait de “Les Flèches de feu”)

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