Cet extrait de l’évangile ne remet pas en question «la confiance», mais ce sur qui ou sur quoi elle se fonde ou se repose. Il s’agit sans doute ni plus ni moins de discerner, d’exercer sa liberté de manière responsable. Mais aussi de pouvoir et d’oser compter sur des amis.
Ce n’est pas une chose banale ou de peu d’importance, nous le savons d’expérience ; c’est même essentiel.
Mais ne nous arrive-t-il pas de vouloir «acheter» des relations, afin d’avoir une position confortable, d’être reconnus par nos pairs, de vivre hors de certaines contraintes, d’exercer un pouvoir qui nous donne quelques centimètres de plus ? C’est probable. Mais ce n’est pas dramatique, dans la mesure où nous sommes capables de le reconnaître et de passer sur une autre rive… afin de pouvoir confesser dans la paix : «Je sais en qui j’ai mis mon espérance. Oui, il me gardera…» Il me fait et me fera vivre. Déjà, Il me donne d’exercer une liberté de jugement dans une autorité personnelle, «c’est-à-dire l’aptitude à être l’auteur de ma propre parole, dans une recherche constante d’une justesse de sa place, dans une capacité à dire oui et non… sans détour ».
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