En Jésus-Christ, toute consécration tire son origine et trouve son sens.
En Lui, nous sommes, selon l’expression de Henri Nouwen, « choisis, bénis, brisés et rompus ».
Choisis, mis à part, marqués par le sceau de la filiation et appelés à se laisser prendre à « Jérusalem » de notre vie pour être offert sur l’autel de ce monde.
Bénis, déplacée vers les profondeurs, vers cette solitude « habitée », vers « ce cœur à cœur », vers ce mystère qui nous pousse à proclamer comme Syméon : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut ».
Brisés, « traversés par le glaive » à l’exemple de Marie, armés par une foi qui nous tient debout sous la croix, en silence, méditant et vivant jusqu’au bout le mystère pascal dans tous les évènements de notre vie.
Rompus, envoyés vers et pour les autres, appelés à croire en une fécondité de vie au sein même de nos combats et de nos blessures, à porter notre vie comme un don à recevoir et à offrir continuellement.
Oui, de la plénitude du Christ, nous avons tous reçu et grâce pour grâce (Jn 1,16) afin que nous soyons pour Lui et en Lui un peuple sacerdotal, consacré pour l’éternité.
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