Luc 21,20-28

Le Seigneur vient entouré « d’une nuée dans la plénitude de la puissance et de la gloire. » Lc 21,27
Avant cela, des signes grandioses dans le soleil, la lune et les étoiles, le fracas de la mer, des jours de ténèbres, guerres, massacres, épidémies… C’est le temps du jugement. L’une est prise, l’autre est laissée. Comment Dieu peut-il vouloir cela ?

Ouvrons les yeux sur notre monde. Il n’est pas très loin de cela. Un chaos assourdissant monte de la terre, dans le jeu funeste des grandes puissances qui piétinent sans vergogne les êtres humains. Ville dévastée, réduite à l’état de ruines, famine, pluies diluviennes, morsure du froid de l’hiver. Un cri s’élève. Rachel pleure ses enfants qui ne sont plus.

Dieu entend. « J’ai vu la misère de mon peuple en Egypte et je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs de corvée. Oui, je connais ses souffrances. » Ex 3,7

Le Seigneur vient. Et nous nous tenons debout pour témoigner. Le Seigneur se manifeste dans la gloire d’un enfant nouveau-né, l’Enfant de Bethléem. Plénitude de la puissance et de la gloire de Dieu. Dieu vient habiter notre terre. Son visage est celui du nouveau-né de l’étable de Bethléem. « La faiblesse d’un enfant devient l’expression de la toute-puissance de Dieu. Dieu ne déploie pas d’autre force que la puissance silencieuse de la vérité et de l’amour. » Vivre sa foi – Benoît XVI

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