On peut dire que l’Évangile de Luc met toujours en valeur le rôle des femmes. Dès les premiers chapitres relatant le mystère de l’Incarnation, l’évangéliste présente deux figures éclatantes : la Vierge Marie et Élisabeth. L’une participe à l’œuvre du salut par son « fiat », et l’autre par le fait de porter dans son sein le prophète, le Précurseur du Très-Haut.
Plus loin, l’Évangile Lc 8, 1-3 mentionne encore d’autres femmes, en précisant leur nom, leur condition et leur situation : Marie-Madeleine, délivrée des esprits mauvais par Jésus, Jeanne, épouse de Chouza, intendant d’Hérode, et Suzanne. À travers elles, nous découvrons la richesse, la générosité et le soin attentif des femmes. Elles ont suivi Jésus sur le chemin de son incarnation, elles qui sont nées de la Parole. Elles ont contemplé le Verbe de Dieu, ont marché à ses côtés, ont partagé sa vie ; et surtout, elles ont vu le Sauveur avoir faim, soif, être en danger, et elles ont eu l’honneur de le secourir, lui, le Fils de David ( Lc 2).
Oui, telle est pour elles la Bonne Nouvelle, une Parole qui les a touchées, transformées et sanctifiées, pour qu’elles deviennent des disciples du Christ.
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