« Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance » (Lc 8, 4-15)
GRAIN DE BLÉ TOMBÉ EN TERRE
« Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24). En ce jour où l’Église célèbre les 103 saints martyrs de Corée, la parabole du semeur et l’explication qu’en donne Jésus peut éclairer le sacrifice de leurs vies. C’est aussi la réalité des 10.000 chrétiens qui donnèrent ainsi le témoignage de leur foi au prix de leur sang, entre 1839 et 1867. Un Martyre d’autant plus poignant que parmi les canonisés de 1984, par le Pape Jean-Paul II, se trouvaient, comme au temps premier de l’Église de Rome, de très jeunes-gens âgées de 13 à 17 ans. Le semeur est sorti pour semer du bon grain… La semence est toujours bonne, puisqu’elle est la Parole de Dieu. Le Fils est le Verbe de Vie qui descend dans le cœur de chacun. La germination et la croissance ne dépendra que de la terre qui l’accueille. Le sol qui le reçoit est le cœur qui l’accueille. Que serons-nous pour lui : bord du chemin, pierres, ronces, terre ? Quelle place, quelle priorité et quel intérêt donnerons-nous à Celui qui vient nous visiter ? Les vies des martyrs ressemblent au bon grain tombé dans la bonne terre. Et « ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance » (v.15). C’est la persévérance de leur foi, cette grâce de courage d’être configurés au Crucifié qui les a fait choisir la place de ce grain qui meurt, l’offrande de leur vie, mais qui portera beaucoup de fruit. « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
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