Mathieu 5,20-26

Si quelqu’un « se met en colère », « insulte », « traite de fou » son frère …. Il passera en « jugement », au « tribunal », dans la « géhenne ». Manifestement, la fraternité malmenée engendre des conséquences terribles !!
Tous, nous faisons l’expérience d’un désaccord dans nos relations avec plus ou moins de ressenti et d’agacement intérieur, plus ou moins d’expression extérieure, plus ou moins de jugement sur l’autre, plus ou moins de condamnation du frère qui ne correspond pas à l’image que l’on se fait de lui.
Or mon frère, ma sœur est créée à l’image de Dieu et non à mon image, à mon idée, à mon désir d’être comme ceci ou comme cela… Parce qu’il est, comme moi, crée à l’image de Dieu, il est respectable. En altérant son image, j’altère celle de Dieu et j’altère la mienne. Alors à quoi bon, aller donner une offrande quand le lien Dieu-frère-moi est rompu ?
« .. Car vous commencerez par le respect. Vous ne direz pas : la vieille, qui brûle un cierge et marmonne, est une superstitieuse. Ou cet homme amoureux d’un enfant n’est qu’un pédéraste. Ou ce révolutionnaire aigri est un aigri. Ou cette femme acariâtre et dévoreuse de ses enfants est une malade. Vous ne direz rien de tel. Vous ne mettrez pas votre propre frère et semblable dans une prison. TU NE TUERAS PAS. » Texte de Maurice Bellet
Faisons le jeûne des paroles qui jugent, condamnent et enferment. Déposons nos offrandes et allons vers notre frère.

Un commentaire

  1. « Faisons le jeûne des paroles qui jugent, condamnent et enferment. »
    Un beau projet de Carême et une piqure de rappel qui ne fait pas de mal…
    Merci, et bon dimanche.

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