Pendant l’enseignement, deux questions surgissent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » et « Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? ». Apparemment, aucun lien n’existe entre elles bien que la deuxième semble être une clé pour répondre à la première.

Au-delà des mots « autorité, faire, donner, Jean Baptiste », une quête se dévoile : la quête de la vérité ! Chaque acteur dans ce texte cherche à savoir, à comprendre, à mettre au clair tout évènement et toute question ambigüe.

Mais, cette vérité est conditionnée par la liberté. En fait, seul un être libre peut se tenir avec courage, avec fermeté et avec droiture devant la vérité. Seul un cœur libre peut traduire en paroles et en actes la vérité. Seule une personne humble peut se mettre sous l’autorité de la vérité et au service d’elle.

Et dans ce texte, Celui qui est libre par excellence, c’est le Christ. Il est en même temps la Vérité et la Liberté en personne. Devant Lui, l’hypocrisie tombe, la rusée est dénudée, le cœur double se dessèche et meurt étouffé par ses esclavages.

Voilà que la Vérité engendre la Liberté. Et la Liberté annonce la Vérité.

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