Matthieu 5, 38-42

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »

Hier, nous avons célébrés le mystère de la sainte Trinité source vitale d’amour-communion et chemin de la rencontre avec l’autre dans une relation faite de communion pour tout chrétien.
Dans l’évangile de ce jour, jésus nous dit de ne pas riposter…
Riposter est un mot qui est à la une aujourd’hui, partout dans les médias nous l’entendons, dans nos milieu de vie nous l’expérimentons verbalement ou par arme. On riposte tout le temps et tout le monde veut riposter ou se prépare à riposter… parce que nous vivons dans un monde en guerre.
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ». Ce message fort du christ est d’actualité et viens nous rejoindre ici et maintenant.
Le 16 juin est une journée de l’enfant africain qui commémore le soulèvement des enfants non armés de Soweto en 1976 par rapport à l’inégalité et l’injustice causé par l’apartheid en Afrique du sud. Ils ont été victimes de la riposte des autres et ils ont perdu leur vie.
Aujourd’hui encore, toutes les guerres ne cherchent pas de solutions non violente mais riposte plus et prenne les armes, les enfants et les femmes en pâtissent sans oublié les hommes.
Les conséquences de riposter c’est la guerre tout le temps et sans fin. Jésus nous interpelle en nous invitant de ne pas riposter mais de chercher le chemin de la paix, de la compréhension, du dialogue et de vie.
Pas plus tard qu’hier, l’Eglise universelle et l’Eglise du Congo en particulier célèbre le martyr de Floribert Bwana Chui, un jeune de 26 ans qui a été enlevé et tué pour n’avoir pas cédé à la corruption. Une fois encore, un modèle de disciple du christ témoignant de l’honnêteté jusqu’au martyr nous est proposé.
Continuons la méditation avec la prière de saint François d’Assise :

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

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