Une autorité qui se fait « service » !
Devant un plus grand que lui, le centurion se présente démuni et dépendant. Lui qui par ses ordres fait bouger les personnes et les évènements, se retrouve « immobile » et impuissant.
Son autorité vit deux kénoses :
Voilà qu’il s’incline devant la maladie de son serviteur. Il « sort » de son royaume pour aller vers le Maître.
Il « sort » de son pouvoir et se met au service de son serviteur !
Voilà qu’il arrive à comprendre que la parole-autorité est une Personne. Avec elle, il entre dans un chemin d’obéissance et d’abandon. Là où tout semble perdu, c’est là où tout est retrouvé.
Comme si, il a fallu ce serviteur malade pour entrainer le centurion dans un chemin de guérison et de conversion.
Bienheureux centurion qui est entré dans la logique de Dieu ! Que nous puissions à notre tour, pendant ce temps de l’Avent, entrer dans la « logique de la petitesse » (Pape Léon XIV), dans ce don de soi sans mesure, gardant dans notre cœur cette foi allumée, en veille, prête à accueillir celui qui vient nous visiter.
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