Marc 3, 1-6

C’est l’amour !

Évangéliaire byzantin, 12e siècle (détail)

Qu’est-ce qui poussait Jésus à oser guérir le jour du sabbat et par conséquent défier les autorités de son temps ?
Qu’est-ce qui faisait se lamenter saint Vincent de Paul insatisfait à la fin de sa vie de ne pas en avoir fait assez, ou même sainte Thérèse de Lisieux à souhaiter, pour son éternel repos, de passer son Ciel à faire du bien ?

« Faire le bien […] sauver une vie » (v.4), voilà l’unique motivation du Christ et des hommes à sa suite. Leur guide n’est ni les convenances, ni la loi, mais l’amour. Ils osent des chemins nouveaux, habités par l’amour de Dieu pour toutes ses créatures. Ils se penchent vers leurs prochains guidés par ce même amour. Saint Paul dans son hymne à la charité écrit que « l’amour rend service », que rien ne peut le remplacer, que l’on ne peut rien faire sans lui et tout faire avec lui. « Si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis rien ou cela ne sert de rien … » (1Co 13,1-8).

Les accusations des détracteurs de Jésus et leurs mauvaises intentions tombent d’elles-mêmes devant le miracle de la guérison. Jésus, nous dit l’évangile est « navré de l’endurcissement de leurs cœurs » (v.5). C’est bien du cœur brisé et broyé que tombe l’ego et surgit la miséricorde.

« Si nous avions un peu de cet amour, resterions-nous les bras croisés ? Oh ! non, la charité ne peut pas rester désœuvrée, elle nous pousse à procurer le salut et le soulagement aux autres. » Saint Vincent de Paul.

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